Joyeux Marathon

Me revoilà! Mes affres rédactionnels n’étaient pas encore terminés que j’ai plongé dans une bonne semaine de travail avec l’ensemble vocal Mélisme(s), pour un programme de compositeurs nordiques riches en belles découvertes: que Sibelius, Grieg ou Arvo Pärt signent des chœurs magnifiques, le contraire serait étonnant; mais je dois avouer – n’oublions pas que je suis ignare – que je n’avais jamais entendu parler de Mr. Knut Nystedt, dont le “O Crux” m’a littéralement hypnotisée. (Je ne plaisante pas, ceux qui auront déjà essayé l’hypnose verront ce que je veux dire: tout le temps que ça dure on se sent parfaitement présent, très actif – en l’occurrence, en bon petit soldat je pensais très fort à mes intervalles, à mes temps et à l’accord environnant! – et c’est à la fin que, levant les yeux, on s’aperçoit qu’on était parti très, très loin…). 


Ajoutons un “La chanteuse, l’infini et la clef à molette” au Guilvinec (aaaaaah, les langoustines somptueusement cuites, fondantes et fermes… Merci Guislaine, merci Robert!), et bien sûr deux festoù-noz avec Loened Fall, et votre servante a estimé avoir mérité trois jours de siestes, de thé entre copines et de fabrication industrielle de gelée de pissenlits.


A présent, hop hop hop! On repart, on s’entraîne pour Solitaire (youpiiiii !) à Vannes le 29 – et croyez-moi, pas question d’être en petite forme…

Et puis on répète – re-youpiiiii! – avec Philippe Ollivier en prévision des futurs concerts de Bugel Koar: à Gignac (34) le 30 avril et au Japon (youp-youp-youpiiii!) en juin. Bugel Koar est resté en sommeil ces dernières années, pendant que Philippe et moi nous démenions sur d’autres fronts; mais chaque fois que nous y retournons, crénom…ai-je le droit de dire, sans être accusée d’autosatisfaction crasse, que j’aime vraiment ces chansons?