Ce titre ! ce titre ! 

Je ne m'y fais pas. Ça me fait vraiment bizarre que le grand succès du moment, la vente de livres phénoménale et à présent le poids-lourd du box-office, c'est-à-dire l'histoire où d'innombrables chacuns et chacunes reconnaissent quelque chose qui leur manquait et qui leur fait du bien, s'appelle… 

Cinquante nuances de gris. 

Et oui, merci, je sais ce que ça veut dire en anglais, "shades of grey", bien avant d'être un titre : le complexité, l'impossibilité à trancher entre bien et mal, opposées au noir et blanc simpliste. Mais oubliez cela, oubliez même cette histoire quoi qu'elle vaille, il reste ces mots. Des millions et des millions de gens se précipitent pour se faire plaisir, s'entendre raconter une idée du plaisir et de l'amour,  sous la forme de cinquante nuances de gris. 

C'est quand, le printemps ?