Carte postale - de Duhamel à Buxtehude ou les joies inattendues de la correction d'épreuves

Pour de sombres raisons de disponibilités et d'ordinateurs, je me suis retrouvée, cet après-midi, à reporter les dernières corrections des Chants du livre bleu (je ne vous mets même plus le lien, à ce stade cliquer à peu près n'importe où dans ce site vous y mènera…) assise par terre sous le plafond peint de l'église de Locquirec, avec à côté de moi les répétitions du Membra Jesu Nostri de Buxtehude, qui sera donné deux fois dans le cadre du Petit Festival (abbaye du Relec le 3, Locquirec le 4) par les ensembles Les Heures et Ma Non Troppo. 

Eh bien je ne savais pas que ça pouvait être aussi transcendant, le report de corrections… Que dis-je, passionnant. Sublime. Bouleversant. Si le destin veut bien faire en sorte que, chaque fois que j'aurai à rétablir des espaces insécables et des guillemets à la française, ce soit au son direct d'un ensemble vocal et instrumental interprétant un cycle de cantates écrit par un compositeur qui, en son temps, laissa Bach lui-même admiratif, je lui en serai fort obligée…