*Chapitre 127: où elle n’est vraiment, mais vraiment pas à plaindre

Nom de Zeus, rien écrit depuis le 22 mai! Je peux tout expliquer, Votre Honneur.


C’est que, voyez-vous, pour la première fois de ma vie je suis là-dedans:



Et aussi là:


Et ici aussi:



Bref, Bugel Koar, Loened Fall et Nolùen Le Buhé sont à Tokyo! Où nous avons entrepris de convertir les infidèles aux joies de la gavotte (messire Jeannot le Coz étant également du voyage pour enseigner la danse), du bandonéon et du désordre. Le tout avec un succès et un plaisir au-delà de nos plus béates espérances (plus de 1200 visiteurs au fest-deiz de l’Université de Keio, avec des rondes inoubliables)…


En partant je m’étais dit: ça va être magnifique, je vais tenir la chronique en direct, vivent les technologies zactuelles, et bla et bla. La vérité, c’est que les journées sont tellement remplies, qu’il y a tant de choses à voir, à renifler et – ô combien – à goûter, que le moindre détail est tellement autre, bref qu’il y a tant de nouveauté pour mon seul petit cerveau (rendu, les premiers jours, passablement spongieux par le décalage horaire!) que je n’arrivais tout simplement pas à prendre de recul; et à présent que le départ s’approche, j’espère que vous pardonnerez de préférer sortir de cette chambre pour retourner encore prendre un bain d’énergie, de créativité, de civilisation et d’un million d’autres choses que je ne sais pas encore nommer…


Mais ne vous en faites pas, quand je serai rentrée, ce ne sont pas les choses à raconter qui manquent et vous crierez grâce avant moi! Mais pour l’instant il faut que je vous laisse, le Jardin National de Shinjuku n’attend plus que moi.