… et pourtant tellement de choses à raconter! Depuis le dernier courrier, nous avons donc eu:
-une nouvelle semaine de répétitions (toujours à Bréhat – ma vie est une tragédie…) avec Vertigo, qui confirme les joies musicales, humaines, intellectuelles et gastronomiques de ce projet! J’ai l’occasion d’y faire, mine de rien, une foule de choses que je n’ai jamais faites (et je crois que je ne suis pas la seule d’entre nous dans ce cas). Et même les choses plus familières trouvent là une autre lumière, le plaisir d’un partage neuf et de questionnements inhabituels. La suite le 25 juillet à Carluc et, pour les bretons, le 21 octobre à Amzer Nevez (Ploemeur, 56), le 27 janvier 2012 au Vauban à Brest et le 2 février au Nouveau Pavillon à Nantes.
-le printemps de Châteauneuf, qui aura été l’occasion de vous présenter mes chansons «pas bretonnes» et le travail avec Lydia Domancich; merci aux organisateurs qui, en m’invitant également au fest-noz au côté de Ronan Guéblez, m’ont donné l’occasion de réaffirmer que, où que j’aille – et j’entends bien continuer à aller voir aussi loin que possible si j’y suis –, je n’en oublie pas pour autant le bonheur premier d’une bonne dañs-tro ou d’une mélodie a capella.
-le 23e stage de la Chapelle-Neuve, désormais passé, et qui à en croire nos stagiaires fut beau. Pour ma part, ayant mis «le doigt dans l’orguenage», comme je l’ai dit un soir en un lapsus assez expressif, je l’ai vu à travers un filtre de gobelets en plastique, de pompe à bière caractérielle, de courses et de manque de sommeil. Mais si j’ai accepté d’intégrer l’équipe organisatrice (non sans l’avoir prévenue que, désordonnée et débordée, je suis une recrue de troisième choix pour une asso!) c’est parce que ces trois jours sont un temps rare de rencontre, de transmission… et de la fête qui fait comprendre tout le reste. Et qu’il importe que cela se poursuive.
-un Gloria et un Kyrie de Vivaldi! Qui a dit «cherchez l’intrus»? C’est maintenant, avec l’ensemble Mélisme(s) et l’Orchestre de Bretagne. Et c’est beau, beau, beau… Le genre de partition faussement facile qui retombera comme un soufflé si vous ne lui donnez pas tout ce que vous pouvez, et même un peu plus, de précision, d’énergie et d’une certaine simplicité – musicale et même morale. Et c’est là, bonnes gens, que tout d’un coup chanter ça entre deux gavottes devient très, très pertinent…
- et puis je travaille d’arrache-pied à finir de construire un concert solo un peu spécial. Des détails dans le courrier suivant!